- nom - Di Spinello - prénom - Leonardo - surnom - Leo - date et lieu de naissance - 25 mars 1986, Palermo Sicilia - âge - 27 ans - groupe - Romantico - sexualité - hétérosexuel - statut amoureux - célibataire - emploi - libraire

  - caractère -
Léo est un garçon foncièrement gentil. Il est le genre d'homme attentif et toujours prompt à aider son prochain. Une bonne patte selon certains, un prince charmant pour certaines mais pour tout le monde une personne qui gagnerait à être connue. C'est un optimiste qui croit en l'amour comme dans les romans et fictions qui jonchent nos vies. C'est quelqu'un de très patient et juste. On peut se reposer sur son épaule d'un point de vue physique comme métaphorique. Il est investi dans tout ce qu'il entreprend et également dans ses relations, qu'elles soient amicales ou amoureuses. Il peut totalement vous répondre au téléphone en pleine nuit et arriver chez vous dans les dix minutes qui suivent avec une bouteille de vin et un pot de glace bien calorique. Leo est ce genre d'ami, toujours présent et loyal. On peut penser de lui qu'il est un peu trop gentil voir ingénu, mais ce n'est pas le cas. Même si celui-ci a tendance à ne pas forcément comprendre tout de suite lorsqu'une femme lui fait des avances. C'est quelqu'un de tellement doux qu'il savoure avant tout une rencontre avant de réfléchir aux autres, car il est très sociable et attire les gens par une sorte de magnétisme insoupçonnable. Lorsqu'il pénètre une pièce, systématiquement, les gens sourient. Amoureusement, Leo est quelqu'un de très passionné et d'on ne peut plus fidèle. C'est peut-être stéréotypé mais il présente tous les archétypes de l'homme parfait : sentimental, compréhensif, passionné, investi, romantique... Il est un bonbon que bon nombre de femmes rêveraient d'effleurer. Ce n'est pas pour autant que le bel italien se rend compte de ce qu'il peut représenter pour la gente féminine et il n'est pas le moins du monde un vantard ou un coureur. Il respecte la femme et elle le lui rend bien.
Cependant, Leo a une part obscure et n'est pas un paroxysme d'espérance comme l'on pourrait le croire. Il est assez possessif et impulsif. Cela pourrait tout à fait être interprété d'une bonne manière mais en amour, cela pourrait s'avérer fatal. S'il est amoureux, Leo vit les choses à fond et passionnément dans le bon comme le mauvais. Autant il vous offrira monts et merveilles comme des situations charnelles ou rocambolesques, autant il pourra se montrer très atteint dans son orgueil. Il reste ce garçon gentil mais malgré tout, il est un homme fier et ne supporte pas que l'on se paie sa tête ou son cœur. Il sera le plus parfait si vous lui donnez ne serait-ce qu'un dixième de l'amour qu'il vous porte. Chandelles, films à deux sous une couverture, dégustation de vin dans un vignoble au coucher du soleil, Leonardo est ainsi.

  - passé amoureux - Il a connu deux grandes relations qui ont toutes deux duré une bonne année. L'une, son premier amour et flirt de jeunesse, lui a littéralement brisé le cœur en le trompant. Il en est ressorti plus grand et plus confiant, s'étant fait sa propre expérience. La seconde, il la rencontra à l'université de lettres dans laquelle l'idée de créer une librairie de toutes pièces lui vint. Elle fut sa muse et sa plus grande aide, ils sont restés ensemble assez longtemps pour qu'elle devienne de plus en plus importante mais tous deux réalisèrent bien vite qu'ils étaient plus des amis que tout autre chose. Ils se sont séparés, Leo a ouvert sa librairie et continue à croire en un avenir sentimental.

  - la découverte du site et de la ville - Un jour, quelqu'un a poussé la porte en bois de sa boutique tandis que Leo était plongé dans sa lecture. On lui proposa de laisser posés quelques flyers au sujet du site de rencontre, de la ville qui lui était dédiée: Astoria. Pendant quelques heures il ne fit que toiser la pile de flyers qui était sur son comptoir, puis il en pris une et tout bonnement se demanda « pourquoi ne pas tenter l'expérience ? »

  - ce que vous recherchez - Il n'a pas de but précis. Généralement il aime rencontrer des gens mais le concept de ce site de rencontre étendu en toute une ville l'intrigue énormément. Puis, si au passage il y rencontre l'âme sœur, pourquoi pas construire et vivre quelque chose de bien ?

 

Toutes les histoires ont leurs histoires

 

Je suis né à Palermo, chef-lieu de l'île sicilienne. Mon plus lointain souvenir est celui d'un gosse découvrant un vieux livre au marché du vieux centre. Mon premier réflexe fut de gravir quatre à quatre les marche de la maison et de monter au grenier, le livre usé à la main. J'adorais cette pièce, délabrée et boisée. Depuis sa seule fenêtre arrondie je pouvais voir tout le vieux village, les lierres et bougainvilliers grimpants sur les murs et balcons, ce bon vieux Gregorio et ses charcuteries connues dans tout Palerme. Je m'asseyais toujours sur ce défoncé tabouret de bois, bancale mais témoin de nombreuses heures de lecture. Mais la première fois que j'ouvris un bouquin avec acharnement fut ce jour-là, tandis que les cigales méditerranéennes chantaient depuis les oliviers derrière chez moi, sur la colline. L'odeur des lasagnes de ma grand-mère parcouraient les murs et montaient jusqu'à moi tandis que je découvrais cette histoire, celle qui me donna la passion des ouvrages. Une histoire féodale, un classique et non des moindres. Je me rêvais chevalier de la Table Ronde, écuyer du Roi, jouvenceau ému d'un amour inconditionnel. Très vite j'entrepris de lire encore et encore, toujours plus sans aucune satiété. Je n'avais que sept ans, ma vie changea dès lors.

J'ai grandi élevé par une mère conciliante et par un père assez réfractaire à l'idée de me voir incessamment un livre en main. Pour lui, italien pur souche et mâle à son apogée, ne pas voir son fils un ballon de foot aux pieds étaient une infamie. Puis, un jour, alors qu'il jetait un vieux paquet de cigarettes à la poubelle, il aperçu toute une feuille froissée mais dont on pouvait deviner des écritures. Il fut curieux, pourtant ce n'était pas dans ses habitudes. Je me trouvais alors dans le fameux grenier, un roman policier entre les mains et les visions d'un détective belge à moustache me hantant avec délectation. Il entra, je sursauta sur le coup tout en tournant la tête vers lui, le livre toujours ouvert sur mes genoux d'adolescent. Mes jambes étaient devenues trop longues pour le petit tabouret rapiécé, mais je m'en contrefichais et faisais perdurer ce bonheur dont je m'étais accoutumé. Je ne vis pas tout de suite que mon père tenait dans sa main mon esquisse de roman, je ne compris pas non plus son regard. Il n'était ni sévère, ni énervé, ni préoccupé. Il m'observait d'une manière intense et en silence il s'approcha de moi. Il posa la feuille sur le livre d'Agatha Christie toujours ouvert et il me souffla quelques mots qui changèrent à tout jamais ma vision de cet homme.

« Continue ce que tu fais. Rends moi fier. »

Florina. Mon premier amour. Elle avait les cheveux blonds comme le soleil qui illuminait la Sicile au matin et ses yeux étaient d'un vert pareil aux bagues d'émeraude que portait ma grand-mère à ses doigts. J'avais tout juste dix-sept ans lorsque je la rencontra. Elle habitait Monreale, une ville juste à côté de Palerme. Nous eûmes tous deux le coup de foudre, cet été-là. Elle m'offrit mon premier baiser et mes premières expériences intimes. Elle aussi débutait dans ce domaine, nous nous apprenions les choses une à une. L'été se termina, je voyais partir cette beauté que j'avais aperçue la première fois entre deux linges étendus qui sentaient la lavande. On parlait par ordinateur, bien que je n'étais pas du genre à rester scotché face à un écran. Je voulais constamment de ses nouvelles, communiquer avec elle. J'étais amoureux. Un jour, alors que j'avais économisé en travaillant chez Gregorio le boucher, j'entrepris de lui faire une surprise et de me payer le taxi jusqu'à Monreale. Cela faisait six mois que nous « tchations » ensemble, que je rêvais d'elle et ses lèvres. J'arrivais à hauteur de sa maison, ciel ensoleillé et les vignes parcourues. Elle m'avait envoyé des photos ainsi que son adresse lorsque nous voulions nous envoyer cartes postales ou autres lettres. Je me fis déposer un peu plus loin, bouquet de fleurs en main et progressa alors vers sa demeure. Je traversais le sentier de terre et alors que je m'apprêtais à taper à la porte, je tourna la tête vers la fenêtre juste à ma droite, elle aussi décorée de géraniums. Je la vis, embrassant un gars à pleine bouche et assise sur lui, face à lui. Je rentra chez moi, sans dire mot. Je monta les marches mais n'alla pas au grenier, j'entrais dans ma chambre et me laissa pleurer sur le lit.

Pour mes études, je quitta ma Sicile natale pour Bologne. La meilleure université de lettres s'y trouvant alors. Je laissais ma mère, ma grand-mère mais surtout mon père sur le seuil de notre maison traditionnelle ornée de ses géraniums qui faisaient la fierté de ma mère. Je traversa la mer et arriva sur la Botte, pris le train et arriva plus vite que je ne pensais. Tout de suite, le climat n'était pas le même. Habitué à la chaleur et au soleil de mon île de Sicile, le contraste de température fut rude pendant un temps et mon logement étudiant ne payait pas de mine. Les cours étaient très intéressants et je buvais les mots de mes professeurs, étant un élève assidu et sérieux. J'obtenais de bonnes notes et étais la satisfaction de certains de mes enseignants.

Elena. J'étais assis à la bibliothèque de l'université, devenue mon repère, quand elle s'approcha de moi. Intriguée par mon livre. Elle s'installa en face de moi, nous nous mîmes à déblatérer autour du bouquin que je tenais et nous ne vîmes pas l'après-midi passer. Très vite, ces discussions devinrent des rituels dont nous ressentions le besoin. Elle avait fini par s'installer juste à côté de moi. Progressivement nous ne parlions plus de lecture, nous devenions plus tactiles et même la bibliothécaire connaissait notre duo incontournable. Je la ramena chez elle un soir, dans ma petite Fiat 500. Permis tout juste en poche. Sans que je ne crie gare, elle m'embrassa après s'être détachée. Les lumières de sa maison allumées et seul éclairage.

J'obtins mon diplôme avec mention et compliments. Elena également. Nous étions ensemble depuis une bonne année mais quelque chose ne fonctionnait pas. Nous décidions alors d'en finir, avec tristesse mais réalisme. Nous ne ressentions pas vraiment d'amour l'un pour l'autre et nous nous connaissions trop bien. Je passa une dernière nuit avec elle, car elle restait mon plus grand amour, bien que seulement deuxième. Elle quitta Bologna pour Rome, appelée à un avenir meilleur dans le journalisme. Quant à moi, je me mis à travailler pour économiser, ne dépensant que pour le plus nécessaire : nourriture, eau, chauffage, essence, électricité. Et ce, pendant presque deux années. Quand un jour mes parents eurent l'idée de prendre le bateau et de traverser à leur tour la Botte. Ils me firent le plus beau des cadeaux. J'obtenais grâce à leur don soudain assez d'argent pour ouvrir ma librairie.

« Bonjour, c'est la librairie Di Palermo à l'appareil ! Bon, voilà. Je vous appelle car je vais m'absenter quelques semaines et c'est mon employé qui s'occupera de la librairie. Pour les cargaisons, voyez donc avec lui ! Oui... Oh, mais je lui fais on ne peut plus confiance. Aucun soucis, oui... D'accord merci beaucoup ! Au revoir ! »

Une nouvelle aventure s'offre à moi
et elle se nomme Astoria.

 

De l'autre coté du miroir

  - pseudo - Wirgo - âge - 20 ans - localisation - var (sud est de la Francia) - comment es-tu arrivé(e) ici -  J'ai vu une pub sur un groupe facebook et je me suis laissée tenter. - ton avis sur l'endroit - J'adore, une bouffée d'air frais, je vais faire de la pub ! - niveau et fréquence de RP - Niveau je ne saurai dire, je peux faire du très long sans me contrôler et la fréquence, je suis tout le temps sur l'ordi, so... - scénario ou inventé - inventé ! - un dernier mot - BAZINGA !

  

Code:

<d>☀ Matt Dallas ✱</d> Leonardo Di Spinello