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 OLYMPE&GIOVANNI ├ Fuis-mois, je te suis.

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Giovanni-Aidrian Luis
Giovanni-Aidrian Luis
❀ date d'inscription : 01/03/2014
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MessageSujet: OLYMPE&GIOVANNI ├ Fuis-mois, je te suis.   OLYMPE&GIOVANNI ├  Fuis-mois, je te suis. EmptyDim 2 Mar - 22:40



fuis-moi, je te suis
ft. Olympe S. Grayson, Giovanni A. Luis
Je voulais être tranquille. Toute la journée pouvoir penser sans être dérangé par un appel, un sms. Je voulais pouvoir respirer, me reposer et me balader. Profiter de la merveilleuse vie qu'Astoria pouvait nous offrir. C'est donc d'une façon très décidé que je coupa mon téléphone pour la journée. De la tranquillité et du soleil. Pour moi le rapprochement était fais plutôt rapidement. À peine réveillé, le téléphone était déjà coupé et ce, jusque le soir, voir même le lendemain matin. À présent, il me fallait trouver une motivation pour me sortir du lit et me préparer pour une petite balade. Balade sans paparazzi, sans journaliste. J'arrivais à avoir une vie potentiellement tranquille depuis que j'étais arrivé ici. Oui, potentiellement jusqu'à ce qu'un paparazzi me retrouve et ramène toute les caméras et photographes ici. Mon métier me plaisait toujours autant, c'était les journalistes que j'appréciait guère. Toujours à ce mêler de ce qui ne les regarde pas. Enfin, être acteur veux également dire plus de vie privée et ça, je le savais depuis le début.

Enfin, je me décide à sortir du lit. J'ouvre les rideaux, toujours un temps ensoleillé ici. En fait, ce temps me rappel beaucoup l'Espagne, Valence, Madrid. Mais j'évite de trop repenser à Madrid. Trop de souvenirs douloureux à cette époque où j'y ai vécut. « Comme le réveil est dur bon sang. » Je marmonne en sortant de mon lit et me traînant dans la salle de bain. Je me stop devant le miroir et me fixe dans cette glace reflétant ma tête du réveil. Bon, ce n'est surement pas avec cette tête là que je vais réussir à plaire à cette belle Olympe. Si déjà je savais pourquoi elle à décidé de me fuir sans me donner la moindre explication. De but en blanc, elle à commencer à m'ignorer, m'éviter et même changer de trottoir lorsqu'elle me croise. J'arrive même a rêver que je la retiens, mais dans la vrai vie, j'aurais peur qu'elle ne croit que j'essaie de la brutalisé et qu'elle me fuis encore plus. Croyez-le ou non, l'amour est un sentiment bien compliqué ...

Je sors de la salle de bain enfin prêt. Il est vrai que l'homme du réveil et celui de maintenant sont totalement différent. Celui que je montre lorsque je met un pied hors de chez moi à pris l'habitude d'être irréprochable. Pa une mèche de cheveux mal placé, pas d'autre tenue que les costumes. Et puis, avec le temps finalement on en prends goût, on s'y habitue et même si on aime pas, on s'habille toujours de la même façon. Les managers sont tellement rigoureux sur le style vestimentaire qu'on en aurait presque une tête derrière les étiquettes si on venait à avoir le noeux de cravate de travers.

Je claque la porte derrière mois, replace ma cravate correctement puis ferme la porte à clé. Je soupire de soulagement. La journée ne fait que commencer, mais de savoir qu'il n'y aura ni appel, ni sms ça fait déjà un bien fou. Je commence à avancer, je descends mes lunettes de soleil sur mon nez et profite de la chaleur pour aller jusqu'au parc. Sur le chemin, je me prends un café crème, pour bien me réveiller. J'en bois une première gorgée, je me sens déjà mieux pour attaquer cette nouvelle journée. Je pénètre dans le parc en cherchant un banc du regard. J'avance tranquillement, une main dans la poche, la seconde tenant mon café. Après avoir parcouru un bon chemin dans le parc, je trouve enfin un banc de libre. J'en profite puis m'y installe tranquillement, un banc à l'ombre. De quoi flâner jusqu'au repas de ce midi sans un seul dérangement.

Je bois encore un peu de mon café puis regarde un peu autour de moi. Le matin, ce parc et bondé de monde. Mais voilà qu'une tête attire mon attention. Une tête encadrer par une longue chevelure brune. C'est elle. Olympe. Je réfléchi pendant quelques instants, qu'est-ce que je fais, je l'accoste au risque de me faire rejeter une nouvelle fois ? Je ne tente rien et l'admire tout simplement passé sous mes yeux rêveur ? Première option, je tente le tout pour le tout. Je souffle et me lève, je sens mon coeur qui commence déjà à s'emballer et à louper quelques battements. Du café, il faut que je bois une gorgé de café. Ceci fait, je me poste devant elle, l'obligeant donc à s'arrêter. « Bonjour, Olympe. Comment est-ce que tu vas ? » Mon coeur devient comme un volcan en plein irruption. Il s'accélère, puis ralenti s'arrêtant presque par moment, bondit dans ma cage thoracique et loupe de plus en plus de battement. Cette femme me rends complètement dingue, mais je laisse une apparence des plus calme, serein et détendu. Et le verdict tombe.
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Olympe-Syloë Grayson
Olympe-Syloë Grayson
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MessageSujet: Re: OLYMPE&GIOVANNI ├ Fuis-mois, je te suis.   OLYMPE&GIOVANNI ├  Fuis-mois, je te suis. EmptyLun 3 Mar - 18:20

Spoiler:



fuis-moi, je te suis
ft. Olympe S. Grayson, Giovanni A. Luis
Je devais faire face à une toute nouvelle vie. Je n'étais plus la petite fille trop couvée et protégée de tout et surtout du monde extérieur. Je me retrouvais quasiment seule dans une ville totalement étrangère où je ne connaissais personne et où je devais tout réapprendre. Moi qui n'avais qu'une très courte expérience de la vie en communauté je me retrouvais à devoir tout reprendre de zéro une fois encore. Trouver un boulot, c'était déjà fait. Trouver un logement, c'était fait aussi même si je cherchais encore des personnes pour partager cette grande maison et tous les frais qui allaient avec. Se faire des amis, ça venait progressivement. Trouver l'amour ? Là par contre c'était beaucoup plus difficile et je n'étais sûrement pas encore au bout de mes peines. J'aurais voulu trouver quelqu'un tout de suite et que tout soit alors plus simple mais ce n'était pas si facile que çà, surtout sachant que je n'avais pas le moindre passé dans ce domaine et que je n'avais aucune idée de comment faire les choses. Je n'étais déjà pas très à l'aise avec les hommes alors envisager quoi que ce soit avec eux, c'était mission impossible. Je devais apprendre tout cela et j'étais loin d'arriver au bout du tunnel surtout si je laissais mes parents intervenir encore dans ma vie.

   Si je m'étais laissée faire je serais sûrement mariée à l'heure qu'il est. Qui pourrait accepter ce genre de situation, se marier avec le premier venu, un homme que vous ne connaissez pas et que vous pourriez ne jamais apprécier. Mes parents étaient de se genre là, à me faire épouser un homme simplement parce qu'il avait une bonne situation et peu importait que je l'apprécier ou que je m'entende avec et pire encore, que je l'aime ou pas. Si j'étais restée j'aurais dût l'épouser et je me retrouverais comme femme au foyer, peut-être enceinte ou avec déjà des enfants. Tout ça n'était pas pour moi. J'avais besoin de bien d'autres choses. J'avais besoin de vivre un peu ma vie de jeune femme avant de devenir mère ou femme mariée. Je ne regrettais pas d'avoir quitté toute cette folie. Mais il arrivait parfois que je sois nostalgique et que je me demande ce qu'aurait été ma vie si ... Tellement d'autres vies dont je rêvais chaque jour.

   Et aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle. Je me retrouvais à flâner dans le parc plutôt que de me rendre à mon travail. Après tout pourquoi rester cloîtrėe derrière un ordinateur dans un bureau quand on peut profiter du beau temps. Surtout que le site était parfait et n'avait à cette heure pas besoin de moi pour tourner à merveille. Je consultais les messages postės sur celui ci via mon iPad et en profitait pour répondre comme je le pouvais en me basant sur ma très faible expérience ou plus précisément sur les conseils que j'entendais des gens qui m'entouraient. Je n'étais pas la mieux placée pour parler amour grands sentiments et de quoi faire dans telle ou telle situation, mais on m'avait confié cette mission supplémentaire de répondre aux inscrits pour les aider et les conseiller. Peu importait donc que je m'y connaisse ou non. Et alors que je me remettais en marche pour rejoindre le centre ville et le local qui me servait de bureau, je m'apercevais que moi aussi j'aurais bien besoin de conseils. J'étais depuis peu dans une situation un peu complexe dont je ne savais pas me défaire et pour laquelle je ne parvenais pas a trouver de solution.

   J'avais fait une rencontre un peu particulière et surtout marquante pour moi. Quand on connaît mon passė, c'est plutôt facile de comprendre où se trouve le problème. Ce jeune homme était adorable avec moi, plutôt gentil et je le pensais assez sincère pour pouvoir lui faire confiance, mais mes proches n'étaient pas du même avis. Je ne savais rien de lui et visiblement j'étais la seule ou presque. Mentionner son nom avait suffit à faire trembler ma cousine et les rares amies que j'avais en ville. Je ne comprenais pas tout de suite ce qu'on pouvait lui reprocher ainsi et mes amies tentèrent de m'expliquer. Soukaïna, ma cousine, en était même arrivée à en parler avec mes parents pour qu'ils me convainquent que c'était vraiment la pire des options qui s'offrait à moi. Il fallut que je me rende sur un site internet pour comprendre ce que tout le monde lui reprochait et surtout de quoi on voulait me protéger. Ce n'était sûrement pas la meilleure alternative à choisir pour une première histoire. J'avais beau l'apprécier, le trouver charmant et gentil, je redoutais plus que tout ce qui pourrait arriver si je le laissais approcher trop. Je n'étais pas folle et je préférais suivre les conseils de mes proches.

   Ce qui me troublait le plus était le fait qu'avec moi il semblait totalement différent de ce que j'avais pût découvrir de lui grâce à Internet. Il n'avait pas l'air si dragueur, prêt à tout pour séduire et à ce que j'avais pût constater grâce à mon accès sur le site, il avait du mal à trouver quelqu'un ou en tout cas il n'avait pas l'air de trouver son bonheur parmi les nombreuses femmes inscrites sur le site. Peut être cachait il des secrets pires encore que tout ce que j'avais découvert de lui. C'était bien cela qui m'inquiétait et j'avais préféré mettre des distances entre nous pour me protéger et éviter de souffrir. Car quoi que je pouvais bien avouer, je l'aimais bien, sûrement trop et je ne voulais pas prendre le risque d'en tomber réellement amoureuse. Moi qui n'avait encore jamais connu cela, je n'étais pas prêté à prendre trop de risques.

   Mais la distance et la peur n'évitent pas le danger, c'est ainsi que je le retrouvais une fois de plus sur mon chemin en traversant le parc, le nez dans mon téléphone. Je m'étais sûrement préparée à tout, sauf à cela. Il se présentait en face de moi charmant et élégant comme toujours me posant une question toute bête, et je ne savais pas quoi répondre et comment réagir. L'espace d'un instant j'envisageais de jouer la femme surchargée qui n'avait pas le temps de parler mais ce n'était pas correct. Je n'avais pas été élevée ainsi et il méritait d'avoir une ou même des explications. « Giovanni ... Ça va plutôt bien et toi ? Tu profites du beau temps ? » Ma réponse restait malgré tout dans les limites de la politesses. Je n'en demandais ni n'en disais trop de peur de mettre les pieds dans quelque chose dont je pourrais plus me sortir ensuite. Mon attitude laissait comprendre mon malaise et pourtant je me sentais plus à l'aise que jamais. J'avais presque envie que cet instant dur longtemps et je sentais déjà que je perdais pied sans pouvoir rien faire pour me rattraper et éviter l'inévitable.
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Giovanni-Aidrian Luis
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MessageSujet: Re: OLYMPE&GIOVANNI ├ Fuis-mois, je te suis.   OLYMPE&GIOVANNI ├  Fuis-mois, je te suis. EmptySam 8 Mar - 2:02

Spoiler:



fuis-moi, je te suis
ft. Olympe S. Grayson, Giovanni A. Luis
Le beau temps fessait du bien. Un bien fou même. Mais comment ne pas être dérangé en étant quelques peu célèbre ? Pour ne pas dire mondialement célèbre. La seul façon, venir vivre ici, à Astoria. Je n'étais pas encore reconnu. Pour l'instant dira-t-on. Mais je le savais bien, ça n'allait qu'être de courte durée. Je m'attendais bien à ce qu'une fan un peu déjantée se pointe et casse un peu mon anonymat. Je m'y attendais durement, même si je préférerais que ce moment se retarde au maximum. Au moins le temps que je puisse comprendre cette jeune femme: Olympe. Ma voisine. Lorsque je suis arrivée, on s'entendait plutôt bien. Tellement bien qu'elle avait réussi à me faire oublier Myrtille. Oui, passer du temps avec Olympe me fessait oublier la souffrance que Myrtille m'avait laisser à la place de l'amour. Depuis que je la connaissait, depuis que je la côtoyais, je ne pensais qu'à l'enfant dont je ne connaissais rien mais dont j'étais le père.

Depuis quelques temps, elle s'était éloignée. Les rêves que je fessais avant de la connaître et qui avait disparu lorsque je l'ai connu étaient revenus. Toutes les nuits, je revoyais le visage de Myrtille, comme si c'était la veille que je trouvais ce mot sur le bar. Je me revois toutes les nuits, tombé des nus en voyant ce bout de papier, tombé tout court en fait. Non seulement elle m'avait, ce jour-là, apprit que j'étais père, mais aussi qu'elle partait. Il fallait bien l'avouer, depuis ce jour, je ne voulais plus trop croire en l'amour, je ne voulais plus vraiment essayer de me poser. Je ne voulais même plus me retrouver face à une femme en réalité. Mais mon père ne m'avait pas vraiment laisser le choix. Et puis au final, c'était devenu une habitude. Et puis, j'ai eu ma réputation de fondé la dessus. Mais certaines femmes s'en fiche pas mal. Elle me cours toujours après. Juste pour passer dans les journaux à mon bras. Mais bon, je m'égare.

Toujours au parc, j'attendais que le temps passe. J'étais bien installé, un peu pensif. Et la seule personne qui hantait mes pensées c'était Olympe. Et puis, voilà, comme par hasard il suffit de penser à elle pour la voir. Je voulais tenter le tout pour le tout. Enfin, j'avais tenter le tout pour le tout. Je ne voulais pas lâcher l'affaire, je voulais comprendre pourquoi elle m'évitait ainsi depuis quelques temps, comme ça, sans que je fasse quoi que se soit qui aurait pu nuire à son bonheur. Pour être sur qu'elle ne m'évite pas je m'étais placé juste devant elle pour la saluer. Il suffit que ses yeux se pose sur moi et mon cœur s'accéléra. « Giovanni ... Ça va plutôt bien et toi ? Tu profites du beau temps ? » Mon cœur se retourne cinq fois dans ma cage thoracique. Peut-être que cette fois-ci j'aurais des explications claires et précise. Je l'espérais en tout cas. « Eh bien, ça pourrait aller mieux. J'en profite assez bien c'est vrai. Mais, en profiter à discuter avec toi aurait été mieux tu sais. » Je me tais et la regarde. Elle est toujours aussi ... Différente. Belle. Belle à sa façon. Et puis, avec elle je me sens différent, je ne suis pas le même. Avec elle je me sens tellement mieux.

Parfois, une envie me prends lorsque je suis avec elle. Une envie subite de la prendre dans mes bras et de la remercier du fond du cœur. Malheureusement, je penses qu'elle se mettrait automatiquement sur la défensive. Je penses qu'elle me repousserait et qu'elle me hurlerait dessus. Mais je rêverais de pouvoir la remercier de me faire oublier tout ce mal fait par le passé. C'en est incroyable le bonheur qu'elle à déjà pu me procurer, juste en passant une après midi à parler et à rire ensemble. Après quelques minutes pensive, j'hésite à lui demander de but en blanc. Lui demander pourquoi elle m'évite depuis quelques temps. Pourquoi elle fait agit comme si je l'avais détruite au plus profond d'elle. « Tu sais Olympe ... » Fallait-il déjà que j'arrive à trouver mes mots. Sans pour autant la faire fuir de plus belle. Réussir à la mettre en confiance sans pour autant lui faire croire que je lui parle comme je parlerais à mon enfant de quatre ans si je venais à le retrouver. « J'aimerais que tu me le dise, si je t'es fais du mal ... » Je baisse légèrement la tête, regardant juste nos pieds. Je passe ma main dans mes cheveux, hésitant. Expliques-moi Olympe. Qu'ais-je bien pu te faire pour que tu te comporte ainsi ? « Pourquoi est-ce que tu m'évite, Olympe ? » Je relève la tête et pose encore une fois mon regard sur son doux visage. C'est comme un automatisme pour moi. C'est plus fort que moi, lorsque je la vois, il faut que je la regarde. Sa vision m'apaise et me rends dingue tout en même temps.

Elle agissait avec moi comme avec un inconnu. C'est vrai, ça me blessait, mais elle devait très certainement avoir des explications compréhensibles. Elle devait surement avec ses raisons. Peut-être me fessais-je simplement des films, peut-être mon imagination me jouait des tours. Je n'en savais rien. Mais j'avais besoin de comprendre, besoin de savoir si je pouvais encore essayer de m'accrocher à une relation, même amicale soit-elle, mais une relation avec elle. Ou si je devais tout simplement essayer de l'oublier comme je combattais les souvenirs de Myrtille qui me hantaient régulièrement ...
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Olympe-Syloë Grayson
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MessageSujet: Re: OLYMPE&GIOVANNI ├ Fuis-mois, je te suis.   OLYMPE&GIOVANNI ├  Fuis-mois, je te suis. EmptySam 8 Mar - 14:29

Spoiler:



fuis-moi, je te suis
ft. Olympe S. Grayson, Giovanni A. Luis

Je profitais du beau temps et d'une baisse de régime dans mon travail pour aller me promener au soleil en découvrant un nouvel aspect de la ville. Je n'avais pas l'habitude de voir la ville sous cet angle là. Je travaillais tout le temps et me cachais souvent derrière mon travail pour éviter ce qui me dérangeait dans ma vie. Je n'allais pas me promener souvent dans la journée, mes trajets hors du travail se limitant à aller dans un café ou un restaurant proche de mon bureau. Depuis mon arrivée je n'avais pas encore pût vraiment profiter d'une journée en semaine pour voir l'autre visage de la ville. Ce visage avec les parents qui emmènent leurs enfants à l'école ou dans le parc. Avec ces personnes qui flânent et qui, admettons le car c'est le cas de beaucoup de gens ici, draguent ouvertement de parfaits inconnus ou apprennent justement à faire connaissance. Pour ma part ce n'était pas tant les rencontres et de trouver le grand amour qui m'intéressait. En venant ici, je cherchais surtout à m'éloigner de mes parents et à prendre une indépendance qui n'avait que trop tarder à venir dans ma vie.

Venir vivre ici m'avait permis de m'éloigner de la vie que j'avais toujours connu, c'était un nouveau départ totalement nécessaire. Je ne regrettais rien, cette fuite et mon arrivée ici avaient été les meilleurs choses qui puissent être pour moi. Sans cela je serais peut être mariée à cet instant, mariée avec un parfait inconnu que je n'aimerais pas mais que mes parents avaient choisit pour moi. Je ne voulais pas de ce genre de lien dans ma vie. Je voulais pouvoir choisir qui ferait partie de ma vie, je voulais pouvoir tomber amoureuse et épouser celui que j'aurais choisit. Je ne me voyais pas faire ma vie de cette façon, même si mes parents pensaient que c'était la meilleure chose pour moi. Je voulais faire des rencontres et pouvoir faire moi même mes choix pour l'avenir. Mon enfance avait été dictée par mes parents et cela avait duré bien trop longtemps. Aujourd'hui j'étais libre et je voulais le rester, je n'avais pas envie de me retrouver prisonnière à nouveau. J'étais fière de ce que j'étais devenue. J'avais pût faire des rencontres dont beaucoup étaient déjà assez marquantes. La plus marquante de toute était certainement celle de Giovanni.

Et malgré cela, me retrouver face à Giovanni était difficile ces derniers temps. Il fallait bien avouer que je faisais mon possible pour l'éviter. J'avais fais des découverte qui m'inquiétaient concernant son passé amoureux. Ce n'était peut-être pas le genre de garçon que je pensais. D'après les journalistes et les paparazzis, c'était un coureur de jupons qui ne restait pas avec des femmes bien longtemps et je n'étais pas sûre qu'il agirait différemment avec moi. Je ne voulais pas prendre le risque de souffrir en amour surtout pour la première fois. Je n'avais pas le moindre passé dans ce domaine et lui au contraire en avait un très important. Je n'avais surement rien à faire avec lui, en tout cas c'est ce que mes proches me disaient. Mes parents avaient réussit à me recontacter par le biais du site et visiblement ma cousine n'avait pas pût tenir sa langue. Mais visiblement ils ne voulaient que mon bien et ne semblaient pas vouloir me déloger d'ici et me faire rentrer chez eux. Soukaïna leur avait parlé de Giovanni et ils n'avaient pas pût s'empêcher d'intervenir une fois de plus pour me protéger.

Je redoutais de me retrouver en face de lui a présent. Je ne voulais pas prendre le risque de le rencontrer et de me retrouver troublée comme je l'étais si souvent en sa présence. Je devais prendre mes distances pour me protéger et ne pas souffrir à cause de lui. Malheureusement pour moi vivre dans une petite ville comme Astoria rendait la fuite impossible et je devrais forcément le revoir. Lorsque je me retrouvais en face de lui, je ne savais encore plus quoi faire et comment réagir. Je tentais donc de mesurer la moindre réaction de ma part. Je ne voulais pas qu'il se rende compte que je l'évitais et pourtant j'étais convaincue que c'était déjà trop tard. Après tout nous nous voyions très souvent durant un période et depuis quelques jours je faisais tout pour l'éviter, quitte même à trouver une excuse pour pouvoir partir et prendre la fuite. Mais à cet instant je sentais qu'aucune excuse ne marcherait, il se plaçait face à moi et sa réponse me laissait bien voir qu'il avait remarqué que je l'évitais. Je préférais ne rien ajouter, ne rien répondre à sa remarque. Pour moi aussi c'était étrange de me retrouver du jour au lendemain à ne plus le voir et ne plus pouvoir lui parler, mais c'était pour mon bien.

Je savais que le moment des explications était venu et que j'allais devoir parler et dire une fois pour toute ce qui m'avait fait prendre mes distances à ce point là. Il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit pour que je sente venir les choses. Je ne m'attendais pas cependant à ce qu'il aborde le sujet de cette façon et surtout en me posant une question de ce genre. Je me retrouvais prise au dépourvu, ne sachant pas comment répondre et pourquoi il en venait à penser à ce genre de chose. « Qu'est-ce que tu racontes ? Pourquoi tu penses m'avoir fait du mal ? » Ça n'avait aucun sens dans mon esprit. Il fallait bien avouer que pour moi, Giovanni était à peu de chose près ce que je recherchais. Je n'avais pas de type précis, pas de préférence physique, tout ce que je savais c'est qu'il me faisait rire, qu'il était gentil avec moi et qu'il semblait très loin de tout ce que j'avais trouvé sur lui sur internet.

Je l'observais captant le doute et le malaise sur son visage. Il n'osait pas aborder le sujet, jusqu'à ce que sa question tombe enfin comme un couperet. «  Ah ... » Je me retrouvais mise au pied du mur et je ne savais pas quoi répondre sur le coup. Avouer que oui je l'évitais entraînerais forcément un pourquoi et une explication plus poussée. Dire que non signifiait mentir et je n'aimais pas cela, enfin je ne voulais pas lui mentir. « Je ne t'évite pas ... enfin si un peu mais ...  » Comment expliquer les choses sans qu'il me prenne pour une idiote qui croit tout ce qu'elle lit et qui préfère faire confiance aux médias et leurs ragots plutôt qu'à ce qu'il pouvait me dire. « Je ne sais pas quoi te dire. C'est idiot en fait... » Pouvais-je vraiment lui expliquer les choses comme elles étaient sans qu'à son tour il me juge ? Si je parlais de cela il comprendrait l'emprise que mes parents avaient encore sur moi alors que je me vantais de les avoir laissé tomber et de m'en être détachée. « Ma cousine nous a vu ensemble l'autre jour et elle a voulu me protéger ... Elle m'a parlé de toi et de ... toutes tes conquêtes ... » Je préférais m'arrêter la, ne pas en dire plus car j'étais convaincue qu'il risquerait de comprendre que je cachais encore des choses. Mais moi même j'étais pas sûre de ce que je voulais, de mes sentiments et de ce qui pourrait suivre. J'avais finit par me convaincre que je ne cherchais rien au niveau amoureux, mais plus les jours passaient et plus je discutais avec Giovanni et plus j'en doutais moi même. Mais nos discussions ne voulaient rien dire de plus. Rien ne laissait penser qu'il s'attendait à plusieurs qu'une amitié et j'avais bien compris qu'il souffrait encore de sa dernière histoire.
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